L'HISTOIRE DE N.D. DE SANILHAC JUSQU'A LA FIN DU XIX è SIECLE

Histoire racontée par Bernard Mathivet. (Extrait de l'ouvrage "Notre dame de Sanilhac, l'histoire à travers les âges)

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               Notre Dame de Sanilhac, appelée aussi autrefois, au XVIIè siècle, Notre Dame des Vertus à été un lieu de pélérinage dans la chapelle construite à l'endroit où une statue de la vierge fut trouvée dans un buisson par une bergère gardant ses moutons.

Le nom de "Vertus" fut adjoint à celui de Notre Dame en reconnaissance des divers micracles qui y eurent lieu.

Les pélérinages en l'honneur de la vierge prirent une grande importance après la délivrance de Périgueux des fondateurs par sieur Bodin en 1653.


Les premiers habitats connus :


       - Au Paléolithique (âge de la pierre taillée) à la Bétussie,

       - Au Néolithique (âge de la pierre polie) à Peyrinet et à la Gauderie,

       - A la période celte, sur le site de Bagnac, peu avant l'implantation romaine.

       - A la période romaine, par la découverte des structures de l'ancien aqueduc romain du "Grand-Font" qui alimentait les thermes de Vésonne ainsi que par les restes importants d'une habitation découverts lors de la construction du groupe scolaire des Cébrades.


               Avant la révolution, Notre Dame était partagée en deux paroisses : St Pierre es Liens et St Pierre de Seneilhac ou Sanilhac.

La réorganisation territoriale de 1790 transforme les paroisses de St Pierre es Liens et St Pierre de Sanilhac en communes et, un siècle plus tard, l'ordonnace royale du 12 novembre 1823 (signée Louis XVIII), réunira ces deux communes en une seule dont le chef-lieu sera fixé à Notre Dame de Sanilhac.

Mais ce nouveau territoire, dont la délimitation avait été signée le 22 janvier 1827 fut l'objet d'un conflit de limites avec la ville de Périgueux.

En effet, cette municipalité souhaitait annexer à son profit une grande partie de l'ancien territoire de la paroisse de St Pierre es Liens, englobant les hameaux des "Cébrades", de "St Georges", du "Perrier" et du "Tuloup".

Le préfet profita de cette demande pour proposer en Février 1828 qu'outre la partie cédée à Périgueux, la partie Nord-Ouest soit réunie à la commune de Coulounieix et celle du côté Sud-Est à celle d'Atur.

La limite de ces annexions était fixée par la voie communale n°7 entre "Sansonnet" et "Bagnac".

Si la commune ressemble, comme le dit Mr. le Maire Jean-François LARENAUDIE, à une tortue, elle aurait perdu sa tête !

Ce souhait d'annexion fut rejeté par le Ministère du Commerce et des Travaux Public le 7 Avril 1831.

Mais après quelques temps de répit, Périgueux revint à la charge en 1844 et en 1865. L'affaire traînera jusqu'en 1891 mais la ville n'obtint pas satisfaction.


               A l'époque, la limite de St Pierre es Liens était formée au Nord par la rivière "l'Isle" de l'ancien pont Japhet jusqu'à la Maladrerie. Elle englobait le moulin de Cachepur, la chapelle St Marie de la Daurade, léproserie de St Hippolyte et sa fontaine dite "des malades", et, au pied d'Escorneboeuf un des quatre hôpitaux de Périgueux : l'hôpital de Charroux et sa chapelle de St Cloud.

C'était aussi un des chemins des pélerins de Compostelle, qui, après avoir traversé l'Isle par le pont Japhet, cheminaient par Prompsault, St Pierre es Liens et Notre Dames des vertus.

La limite actuelle de la commune suit le milieu de la chaussée de la route de Bergerac, mise en service en 1792.


               En 1868 on construisit une école double dans le bourg de Notre Dame, non loin du "Couvent" construit en 1869 par l'abbé Van Hesteren.

Ce "Couvent" fut racheté en 1870 par la congrégation hospitalière et enseignante de Torfu (Maine et Loire) qui y ouvrit une école libre de filles.

En 1905 une demande de laïcisation leur fut refusée et entrainera sa fermeture.


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